Redevenir comme de petits enfants, revenir à cet état d'être où l'on ne doute de rien, celui où l'on ne renie pas encore les possibilités dont nous avons hérité en naissant, car elles nous ont bel et bien été accordées sans distinction de genre, culture, richesse ou couleur de peau, n'en déplaise à beaucoup !…

Mais nous sommes nombreux — et le plus souvent culturellement — à préférer à l'intuition, la sacro-sainte « raison », pour mener à bien notre vie et nos expériences « d'êtres humains ».

Et c'est bien dommage ! En effet, selon que l'on est guidé(e)s (par ses parents et famille puis fréquentations) vers la conception « matérialiste » ou « spiritualiste » du monde, lieu de notre actuelle vie, nous aurons tendance à privilégier la raison dans le premier cas, l'intuition dans le second.

Sur la quantité des  problèmes auxquels nous sommes confrontés dans notre vie, on ne trouve jamais de solution proposée par la seule raison (même avec la meilleure volonté du monde, il nous sera toujours impossible de maîtriser l'ensemble des paramètres relatifs à une situation donnée, il demeurera toujours ce "petit quelque chose" qui fera tout capoter au dernier moment ! C'est ce que symbolise l’entremêlement du Yin et du Yang illustrant ce texte), non plus que par les seules intuitions (car il nous faut, en dernier ressort, agir avec nos propres ressources, nos propres moyens, "y mettre du sien" en quelque sorte).

Quant à la raison, elle vous suggérera toujours d'avoir été la seule à vous fournir la réponse… Ne la croyez jamais ! Elle ment — et le sait très bien —, son rôle étant de défendre votre intégrité, quelle que soit la situation, elle mettra toujours tout en œuvre pour se donner le beau rôle !

Pourtant, tout comme le « Bourgeois Gentilhomme » de Molière faisait de la prose sans le savoir, vous avez bien eu un peu (ou beaucoup) d'intuitions à son insu !… Nous en avons tous… constamment, et sans même quelquefois nous en rendre compte (tant elles sont rapides !).

L'essentiel :