Avant 2002-2003 je ne connaissais rien de cet homme engagé, très discret sur ses activités, mais nous avons rapidement sympathisé.

D'emblée, sans que je n'aie connaissance de sa profession ni de son engagement, nous nous sommes retrouvés sur des conversations d'ordre philosophique au sujet du comportement de la France en Afrique, des difficultés ainsi engendrées et des actions menées pour secouer le joug empêchant les africains de donner la pleine mesure de leurs possibilités. Au cours de ces années nous séparant de sa mort en juillet 2006, nous avons abordé des sujets de plus en plus profonds relatifs à la Vie de tous les êtres sous tous les règnes, ainsi que son aspect invisible.

Je me souviendrai longtemps de ces conversations avec lui, ponctuées de ses « Ah bon ! » si caractéristiques, commençant dans les tons graves pour se terminer en aigus. Il me donnait l'impression de découvrir ce dont je l'entretenais mais… Je n'aurai pas la naïveté de croire que je lui apprenais quelque chose, car on sentait, chez lui, un intérêt manifeste pour les choses de l'Esprit, et cela m'incite à croire qu'il en savait plus long sur le sujet qu'il ne le laissait paraître !

Toujours est-il que son engagement personnel pour la cause africaine, celle du Congo en particulier, m'apparut de plus en plus évidente à partir du jour où, m'ayant invité à une réunion publique traitant des actions menées pour une véritable démocratisation de ce pays (la dénomination actuelle de "République Démocratique du Congo" est, et reste, trompeuse), j'ai pu évaluer l'audience révélatrice de sa popularité. Nous étions en effet près d'une centaine, réunis pour un débat riche et animé dans la salle de cinéma Utopia de Pontoise louée pour l'occasion.

Un autre aspect de sa personnalité était sa profonde conviction religieuse qu'il exprimait peu, mais à travers l'Église Évangélique dont j'ai, grâce à lui, pu apprécier le travail du pasteur de Melun (que nous avons d'ailleurs reçu chez nous à Cergy) et qui, à son tour, nous accueillit tous lors de la fête familiale Évangélique de Noël 2004.



L'essentiel :

La clé d'une vie humaine réussie tient autant à la réalisation de nos objectifs qu'à la faculté de déceler chez autrui (de quelque nature et/ou genre apparents) l'étincelle divine reçue à la naissance, ce que la culture indienne résume par le mot "Namasté".

Ce qui est loin d'être évident si l'on admet que ce qui différencie deux créatures, c'est la conscience de la Soi-Conscience, qui unifie tout ce qui a été, est et sera !